En 1980 llegó a Cerrillos, directamente desde el sur de Francia (quizá de Avignon), un cassette de etiqueta verde con el título "Un peu... beaucoup passionnément...", de Mireille Mathieu, quien ya era bastante conocida en la Argentina. Ese cassette, que no era mío sino de un buen amigo, se quedó en mi coche durante mucho tiempo. Al principio sonaban con insistencia dos canciones inolvidables: "Une femme amoureuse" (la versión en francés de "Woman In Love", que cantaron Barbra Streisand y Barry Gibb) y "Elle pense a lui", una muy bonita canción de Didier Barbelivien). Después de muchos kilómetros, quedó tatuada en mi cerebro esta preciosa canción que se llama "Je ne suis que malheureuse". Más de treinta años después me sigue emocionando como entonces.
Je ne suis que malheureuse
Soudain rien ne va plus
Et pourtant rien ne semble différent
Nous vivons dans une maison
Que j'aime autant qu'avant
Bien sûr que tu es là
Je peux te demander n'importe quoi
C'est vrai que tu es si gentil
Et qu'il y a sûrement des femmes qui m'envient
C'est vrai que j'ai tout ça
Et je ne suis que malheureuse, mais je le suis beaucoup, beaucoup
Des jours vides et des heures creuses
Nous en avons beaucoup, beaucoup
Quand on survole ma vie
On la voit claire comme un lac
Moi je la vois comme un théâtre
Quand le public est reparti
Et je ne suis que malheureuse, mais je le suis beaucoup, beaucoup
Je suis toujours amoureuse, tu n'es plus beaucoup, beaucoup
Il n'y a rien de plus triste, qu'une histoire d'amour qui se meurt
En se cachant sous le visage du bonheur
Parfois je me souviens
D'un été ou, plein de soleil et d'océan
À part nos rêves, on n'avait rien
Mais on ne faisait qu'un
Alors un court instant
Je cherche en toi le même homme qu'avant
Mais je ne vois qu'un inconnu
Et je comprends que quelque chose a disparu
Que tu ne m'aimes plus
Et je ne suis que malheureuse, mais je le suis beaucoup, beaucoup
Des jours vides et des heures creuses
Nous en avons beaucoup, beaucoup
Quand on survole ma vie
On la voit claire comme un lac
Moi je la vois comme un théâtre
Quand le public est reparti
Et je ne suis que malheureuse, mais je le suis beaucoup, beaucoup
Je suis toujours amoureuse, tu n'es plus beaucoup, beaucoup
Il n'y a rien de plus triste, qu'une histoire d'amour qui se meurt
En se cachant sous le visage du bonheur
Il n'y a rien de plus triste, qu'une histoire d'amour qui se meurt
En se cachant sous le visage du bonheur
Je ne suis que malheureuse (Pierre Delanoë - Y. Dessca - A. Franck)
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